Difficultés occasionnées par le cyclone Felleng sur le réseau SAPHIR du Bras de la Plaine
Les fortes précipitations associées au cyclone Felleng ont entraîné d’importantes difficultés sur le réseau d’eau du Bras de la Plaine géré par la SAPHIR.
Le captage en rivière, qui alimente habituellement le réseau, a été fermé en raison d’une crue importante qui a considérablement dégradé la qualité de l’eau.
Dans ces circonstances, la SAPHIR mobilise des ressources souterraines qui nécessitent un pompage, donc de l’énergie électrique.
Or, une chute d’arbres sur une ligne haute tension d’EDF a rendu impossible la mise en service d’une des stations
de pompage permettant de mobiliser les ressources souterraines de secours de Delbon. Cette panne a duré plusieurs heures.
De ce fait, il n’a pas été possible d’assurer la continuité du service public de l’eau. La SAPHIR a été ainsi
contrainte de fermer pendant près de 18 heures d’affilée plusieurs branchements communaux desservant une partie des communes suivantes : bas de Petite-Ile, hauts de Saint-Pierre, Entre-Deux et centre-ville du Tampon.
Cette situation critique a entraîné de fortes perturbations et des coupures de la distribution d’eau sur les différents secteurs desservis.
La SAPHIR rappelle aux usagers que la remise en eau d’un réseau d’eau ne peut pas se faire de manière instantanée,
en raison de la taille du réseau et de l’inertie du système. Cette opération nécessite de nombreuses manœuvres de vannes et un temps de remplissage qui peut être important selon la taille des réseaux et la disponibilité de l’énergie électrique.
Pendant cette période de crise, il est par conséquent fait appel au civisme de la population afin de limiter les consommations d’eau et contribuer ainsi à la réduction des perturbations.
De son côté la SAPHIR s’efforce, notamment en mobilisant toutes ses ressources à travers des astreintes renforcées, d’assurer la continuité de l’approvisionnement de ses usagers. Il s’agit en particulier pour elle de desservir au mieux les communes et les fermiers communaux d’eau potable ainsi que les agriculteurs les plus exposés à la crise.